FLEUVES : La Musique est un long fleuve dansant

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FLEUVES

La Musique est un long fleuve dansant

Au risque de paraître cliché, FLEUVES est actuellement LE groupe qui incarne le nouveau son de la danse bretonne et auquel il est difficile d’échapper, tant il a été à l’affiche de nombreux festivals et de festoù-noz en Bretagne. Articulé autour d’un clarinettiste (Émilien ROBIC), d’un claviériste (Romain DUBOIS, au piano Fender Rhodes) et d’un bassiste (Samson DAYOU), FLEUVES se présente comme un « trio de musique organique, fractale et dansante ». Il a pris le temps de façonner et de peaufiner un son qui ne ressemble à nul autre, qui respecte les codes des danses bretonnes tout en ouvrant à une dimension musicale susceptible d’attirer les non-initiés. FLEUVES se danse et s’écoute, il se bouge comme il se rêve.

Après trois ans de maturation, le groupe a sorti son premier CD, dont la sobriété de forme et de présentation (pochette en fond uni, les titres des morceaux sont des noms de danses…) fait écho à la sobriété du propos. Mais au minimalisme de façade répond une richesse mélodique et rythmique exceptionnelle qui rend la musique de FLEUVES écoutable même en situation de concert.

Générateur de mouvement, créateur de lien, ouvreur de portes, explorateur insatiable, le trio a raconté à RYTHMES CROISÉS son histoire, ses expériences, ses ambitions, et ses projets…

Entretien avec FLEUVES

Depuis combien de temps le groupe existe-il ?

Émilien ROBIC : Ça remonte à un peu plus de quatre ans, et c’est en fait Samson qui a fait le lien entre Romain et moi. Je jouais avec Samson, et Romain jouait avec Samson aussi dans deux types de musiques différentes. Ça m’a donné envie de jouer avec Romain parce que j’ai découvert le Fender Rhodes et je me suis dit qu’avec la clarinette ça allait faire un truc super. C’était l’occasion de détourner Romain de son milieu de départ et, pour moi, de faire des choses nouvelles aussi.

Quel est votre milieu de départ ?

Émilien : C’est principalement la musique traditionnelle de Bretagne.

Romain DUBOIS : J’ai plus un bagage jazz et musiques latines au piano. Je compose pour plein de domaines différents, beaucoup pour la danse contemporaine et pour de la musique à l’image, du cinéma, de la pub, un peu de tout. J’ai fait un peu de rock, notamment avec Samson. Samson joue avec Émilien dans un autre groupe qui s’appelle KENTAÑ et il m’avait invité pour jouer sur l’album (Ndlr : Son al Leur – 2011).

Émilien : C’est de là que nous sommes partis. Nous avons monté le projet du trio. Nous avons des invités sur le disque, mais l’idée c’est de travailler la formule en trio.

« Pour créer, c’est toujours bien d’avoir des contraintes. »

Comment s’est constitué le répertoire ? Vous aviez décidé dès le départ que ce serait ancré dans la tradition bretonne ?

Émilien : Oui, l’idée de départ est de faire danser les gens et de le faire le mieux possible. Il y a eu énormément de projets de musique bretonne à danser avec des orchestrations très variées. Pour nous, il fallait qu’il y ait du style et une écoute la plus ouverte possible pour aller chercher des gens d’autres univers.

Romain : Moi, je travaille pour des danseurs contemporains et, du coup, une de mes contraintes importantes était de garder cette idée de composer pour la danse, même si elle est bretonne. Pour créer, c’est toujours bien d’avoir des contraintes. Cette contrainte me permet de garder l’énergie de la danse tout en essayant de trouver des petites portes de sortie, d’emmener les choses un peu ailleurs et de jouer aussi assez souvent.

Pour toi, Romain, j’imagine que les contraintes étaient surtout au niveau rythmique ?

Romain : Oui, j’ai mis du temps à travailler ça. Avant de vraiment lancer le trio, nous avions formé un duo avec Émilien et nous sommes allés faire le concours des sonneurs de musique bretonne à Gourin.

Émilien : Le concours duo libre, en fait.

Romain : Et nous avons gagné. Donc nous avons été primés meilleurs sonneurs de musique.

Émilien : On a gagné l’accord du peuple breton pour pouvoir aller plus loin dans le projet ! (rires)

Romain : Autant on se permet d’aller chercher plein de couleurs, autant on essaie d’être le plus respectueux de la danse. C’est un code social pour tout le monde. Pour nous, c’est ce qui est vraiment primordial. Quand on se donne la contrainte de la danse, ça évite de s’enfermer dans un style propre et une couleur qu’il faudrait respecter absolument. Cette contrainte nous donne plein d’ouvertures qui sont intéressantes et qui se retrouvent dans plein d’autres milieux, dans plein d’autres cultures.

« Ne pas rester cloîtré dans des couleurs »

Comment avez-vous choisi le nom du groupe ?

Romain : C’est lié à cette idée de ne pas rester cloîtré forcément dans des couleurs. Si tu dis à quelqu’un « j’écoute FLEUVES, ça te dis d’écouter ? », personne n’est capable de dire ce que ça va être comme musique. Ça fait partie de l’histoire, et puis ça évoque l’image du flux, de la circulation des danseurs, un peu de poésie.

Où avez-vous joué pour la première fois en public ?

Émilien : La première fois il me semble que c’était à Plougastel-Daoulas, en trio. Il y a eu le Ty Anna à Rennes. On a fait quelques scènes où, oui, c’était une vraie découverte pour le public et pour nous aussi ! Quand on a démarré, c’était vraiment une recherche. On avait une acoustique trio qui était là mais après, tout ce qui concerne l’aspect programmations, machines et compagnie, c’était vraiment pas après pas.

Romain : On a mis du temps. On a mis deux-trois ans avant de trouver notre style, parce qu’en fait on n’avait pas de références. Moi, au clavier, je n’ai pas de référence de sonneur propre en danse. Il n’y a jamais de claviériste dans la tradition bretonne. En tout cas je n’en ai jamais vu ! Du coup, pour l’association de ces trois instruments, on n’a aucune référence !

Et par rapport à la clarinette ?

Émilien : La clarinette a été jouée d’une manière très précise dans le Centre Bretagne. Elle fait partie des instruments traditionnels, mais si on voulait vraiment jouer avec cette idée-là, il faudrait la jouer dans le style de la treujenn-gaol. Et les treujenn-gaol, ce ne sont pas des clarinettes 24 clés, mais des clarinettes 13 clés, avec une gamme qui est biaisée ; donc on n’y est pas. Alors certes, la clarinette a été jouée dans la tradition bretonne, mais il n’empêche que j’ai été sonneur, je sonne trad’, je sais au moins ce que ça fait et où je vais, et après j’essaye de me détourner de mon rôle de sonneur pour aller chercher autre chose.

Là-dessus, la basse s’est ajoutée pour ouvrir un peu plus.

Romain : On travaillait déjà tous les trois. À deux, c’était vraiment histoire d’avoir la caution morale et puis de faire parler un peu.

Émilien : C’était du duo libre, on n’aurait pas pu y aller à trois. Mais l’idée était là.

« Ne pas perdre le lien »

Donc votre répertoire, vous l’avez puisé dans les danses traditionnelles ?

Émilien : C’est moi qui a apporté les thèmes traditionnels. On a commencé comme ça et, petit à petit, Romain a proposé des compositions une fois qu’on a avancé le travail et la découverte. Maintenant, l’idée est de continuer à composer et à amener du thème traditionnel pour justement garder une unité et ne pas perdre le lien avec tout cela.

Quelles sont les musiques qui vous influencent, en dehors de la musique bretonne ?

Émilien : J’aime bien les voix, j’écoute Amy WINEHOUSE, entre autres.

Samson : J’écoute énormément de choses différentes, de la musique classique, du hip-hop, du rock, du métal, des musiques traditionnelles de partout. On ne se limite pas à un style particulier.

Romain : Moi pareil.

Le son qu’on vous connaît aujourd’hui, ça fait combien de temps que vous l’avez ?

Émilien : Ça fait à peu près la moitié de la vie du groupe, c’est-à-dire deux ans, que le son s’est peaufiné. Depuis, on a enregistré le disque et on présente les morceaux sur scène. 

Romain : Maintenant on commence à avoir assez de passé si je puis dire, même si notre projet n’est pas très vieux. On sait ce qui fonctionne bien, et ce qui fonctionne moins bien.

« Plus on respecte les danseurs,
plus on peut se permettre de partir ailleurs. »

Vous observez les danseurs en jouant ?

Romain : Oui.

Est-ce qu’il y a des danses qui fonctionnent mieux que d’autres avec votre instrumentation, votre son ?

Émilien : On aurait pu croire qu’il y avait un piège et qu’on allait être performants dans tout ce qui est valse, hanter dro, et que ce serait un peu plus difficile en fisel, plinn, gavotte. Mais jusqu’à présent le public nous a fait remonter que le fisel se danse parfaitement comme ça, et le plinn également. Je n’ai eu personne encore qui est venu se plaindre d’une danse mal exécutée et j’en suis très fier. (rires)

Romain : C’est vraiment la première contrainte que nous nous donnons et que nous essayons de respecter au maximum. Plus on respecte les danseurs, plus on peut se permettre de partir ailleurs. C’est là où je trouve ça vraiment intéressant.

Est-ce qu’il arrive que les danseurs ne soient pas réceptifs à un morceau ?

Romain : Ah oui ! Pas forcément tout le morceau, mais une partie du morceau ou même des sentis de la danse. On a mis du temps des fois à trouver le mouvement ou la rythmique qu’il faut pour que ça fonctionne bien. Pour ça, il faut jouer !

Émilien : Oui, il faut tenter des choses, tout n’est pas parfait et ça s’améliore petit à petit. Il y a des morceaux qu’on joue depuis quelque temps déjà, mais qui étaient beaucoup moins bien avant que maintenant. Il faut que ça évolue, c’est le fait de les jouer, de partager avec les gens, qui nous permet de réaliser où doit aller un morceau.

Quelle est la proportion d’improvisation dans votre musique ?

Romain : Émilien improvise pas mal en soliste, mais c’est quand même beaucoup écrit. On a fait quelques adaptations du CD pour la scène puisqu’il y a des choses qui marchent sur le CD mais qui ne marcheraient pas sur scène, parce qu’il y a des danseurs… C’est une histoire d’énergie. Si on descend trop bas en énergie sur un CD, c’est très bien parce que ça permet de laisser reposer un peu les choses. Pour la danse, les danseurs s’y perdraient – et nous aussi – et, du coup, ça amènerait plus du flou qu’autre chose.

Il y a des climats que vous avez travaillé sur disque qui sur scène ne sont pas forcément reproductibles ?

Romain : C’est plus rock n’roll sur scène. On rentre plus dedans ! On s’adapte…

« Inviter quand c’est pertinent. »

Pour le disque, comment avez-vous choisi les invités ?

Émilien : Antonin VOLSON est la seule personne qui nous est venue à l’esprit pour prendre une partie des programmations parce qu’on aime bien son jeu, on aime bien les couleurs qu’il a amenées dans son set de percussions et on aime bien le bonhomme ! Donc Antonin s’est vite avéré être la bonne personne. Et puis Youn KAMM, c’était l’idée de Romain.

Romain : On le connaît depuis un moment et on a un peu les mêmes idées. Et puis c’est un soliste, ça permettait d’ouvrir à d’autres couleurs aussi.

En fait l’idée, c’est vraiment de créer à trois, de pousser les idées à trois. Et puis après d’inviter quand c’est pertinent. Il faut que ce soit tenable à trois de toute façon. Si on ramène quelqu’un d’autre, il faut déjà qu’on ait cerné les choses. Par exemple, les parties d’Antonin étaient assez précises. Avant qu’il vienne, il savait déjà à peu près ce qu’il fallait qu’il joue. Et après il a ajouté sa patte. Mais la création se fait vraiment à trois.

Donc vous retravaillez un peu le répertoire ?

Émilien : On joue exactement les mêmes morceaux. C’est le répertoire de FLEUVES, mais joué avec des invités. Donc il se passe d’autres choses, il y a plus de nuances dans l’orchestration.

Romain : Et les invités ramènent une autre énergie.

Pourquoi avoir choisi d’inviter des chanteurs sur l’album ?

Émilien : C’était tout à fait naturel, en fait. Inviter des voix, c’était très important. Il n’y avait rien de calculé pour essayer d’amener ou pas du breton. C’étaient vraiment ces deux voix qui nous plaisaient, celle de Youenn LANGE et celle de Loeiza BEAUVIR…. C’était toujours pour une idée d’esthétique.

Sur scène, vous n’invitez pas les chanteurs ?

Émilien : On a pris les chanteurs sur un répertoire de gwerz qui pourrait être fait en concert. Malheureusement – enfin non, pas malheureusement, on adore ça aussi ! – on nous invite beaucoup plus pour faire de la danse que du concert.

« Chercher là où on peut ouvrir des portes »

Avez-vous déjà fait du concert ?

Émilien : À proprement parler, non.

Romain : En fait, si, on l’a fait aux Ephémères, mais il y a des gens qui sont descendus pour danser quasiment sur scène. Ça posait des soucis pour ceux qui restaient assis, mais bon, c’était marrant. (rires)

Vous n’avez pas senti la différence dans le rapport entre un public assis et un public de fest-noz ?

Romain : Si, ce n’est pas la même énergie quand même. Après, comme on fait une musique qui génère des images, ce n’est pas un contresens non plus de la jouer en version concert. Il n’y a pas de contradiction propre. Mais ce sont de bonnes questions justement. Dans le milieu, comment est-ce qu’on passe de l’un à l’autre ? Est-ce qu’on fait les deux ? On y réfléchit…

Émilien : C’est une question qu’on s’est posée depuis le début, en fait. Au départ, on s’était dit qu’on pourrait très bien monter deux répertoires. Et puis finalement, on a un peu privilégié un répertoire parce qu’on savait très bien qu’en Bretagne, il y a très peu de possibilités d’expression sur du concert ou très peu de salles qui ouvrent leurs portes. Ou il faut aller jouer en festival et c’est assez restreint. Mais il y a très peu de salles qui ouvrent leurs portes à du concert breton. C’est compliqué…

Romain : De toute façon, quand les gens dansent, ils écoutent aussi. Moi qui vient d’un milieu qui n’est pas celui de la danse bretonne et qui est beaucoup plus axé sur l’écoute, maintenant, avec du recul, même par rapport à la danse contemporaine, le fait de rester assis dans un siège, je trouve ça… pas bizarre, mais presque !

L’idée c’est plutôt de pousser la danse et de chercher là où on peut ouvrir des portes. De chercher quelque chose à jouer là où ça danse, c’est de pousser encore plus sur les codes de la danse. Il y a plein de choses à jouer qui sont vraiment intéressantes. Par exemple, rien que l’histoire des tons simpl, bal, c’est très codé socialement aussi. Et moi j’aimerais bien qu’on aille chercher aussi musicalement comment on s’approprie ces contraintes-là pour que ça ouvre des portes.

« Pouvoir être appréciés par des gens 
qui ne sont pas familiarisés avec la musique bretonne »

Pour l’instant, vous jouez plutôt en Bretagne ?

Émilien : Le plus loin où on est allés, c’est Paris. Mais c’est vrai qu’on aimerait bien aller un peu plus loin. Ça veut dire rentrer dans des festivals qui font une programmation ouverte sur les cultures et qui justement peuvent prendre des groupes de musique à consonance bretonne. Il y a un palier à franchir et on aimerait bien le franchir.

Il pourrait éventuellement y avoir une place pour vous dans des festivals jazz ouverts à d’autres musiques…

Romain : On se faisait la réflexion… On peut trouver dans des festivals jazz des musiques balkaniques, sud-américaines, du flamenco, mais pour la musique bretonne, les portes restent généralement fermées. Cela dit, on n’a pas de contentieux par rapport à cet état de choses. Le but reste la danse de toute façon…

On pensait à des festivals jazz ou world parce que la clarinette a cette particularité d’être présente dans d’autres musiques traditionnelles ou dans le jazz…

Émilien : Oui, finalement, la clarinette est aussi universelle que le Fender Rhodes ou la guitare basse. Elle peut être typée bretonne si je veux aller chercher quelque chose dans ce domaine, et elle peut évoquer quelque chose provenant de complètement ailleurs. C’est ça qui est bien dans le son du trio…

Est-ce que vous avez déjà eu l’occasion de jouer devant un public jazz ou est-ce que vous avez eu des retours de la part d’un public plus orienté jazz ?

Samson : On a eu des retours de gens qui ne sont pas du tout familiarisés avec la musique bretonne, voire hermétiques à la musique bretonne, et qui ont été étonnés qu’on leur dise que c’en était, en fait ! Ça nous conforte dans le but qu’on avait au départ, à savoir de réussir à pouvoir être appréciés en écoute pure par des gens qui ne sont pas familiarisés avec la culture et la musique bretonne. C’est dans cet esprit-là.

Romain : L’idée, sur le deuxième album, est de pousser encore plus dans cette direction. Vu qu’on a un son particulier, on échappe à des timbres qui sont directement reconnaissables. Il n’y a pas d’accordéon, pas de biniou, pas de bombarde… On a une porte qui reste encore à ouvrir et à expérimenter.

 
« Un beau terrain de jeu à investir… »

Avez-vous déjà du répertoire pour un prochain disque ?

Émilien : Oui, on a commencé à y travailler. Depuis un peu avant l’été et on va vraiment s’y mettre à partir de septembre.

Vous en jouez déjà une partie sur scène ?

Émilien : On en joue un morceau depuis le week-end dernier ! (rires) C’est une partie de la suite fisel dont on a changé un peu le scénario et on a fait la moitié de la danse. On a fait un ton simple fisel tout neuf qu’on teste depuis la semaine dernière.

Dans le prochain répertoire, y aura-t-il d’autres danses ?

Émilien : Il y aura quelques autres danses, et quelques morceaux un peu plus anciens qui risquent d’être renouvelés. On va jouer les danses du fest-noz classique. On ne va pas aller chercher à être novateurs ou aller chercher des danses qui sont très peu dansées ou qui existent très peu. Dans la partie vraiment populaire et active du fest-noz, il y a un cercle de danses qui est quand même très précis. Le reste, c’est un peu du folklore et du cercle celtique.

Samson DAYOU : Il reste quelques belles choses à faire avec des kas ha bar, des ridées, des laridés. On n’a pas encore touché à ça. On a donc un beau terrain de jeu à investir…

Êtes-vous tentés d’inviter d’autres voix ?

Émilien : Bien sûr. Je suis partisan d’inviter des voix sur un prochain disque. Ça me parle toujours, en tout cas. Quand on se donne la contrainte de la danse, ça évite de s’enfermer dans un style propre et une couleur qu’il faudrait respecter absolument. Cette contrainte nous donne plein d’ouvertures qui sont intéressantes et qui se retrouvent dans plein d’autres milieux, dans plein d’autres cultures.

Est-ce que la porte est ouverte aussi pour d’autres invités ?

Émilien : On n’a pas encore pensé à des invités pour le deuxième disque. On pense d’abord à notre musique, on verra bien la place qu’il y aura…

Pour quand le deuxième album est-il prévu ?

Émilien : Pour la fin d’année 2018. Ça va venir assez vite.

Romain : On va essayer, on verra bien. Le projet a bien progressé, il faut continuer. Maintenant, on nous fait assez confiance ; c’est ce que je trouve bien. Ça valide tout le travail qu’on a fait et ça nous ouvre des portes pour faire d’autres choses. « Les pieds sur terre et la tête dans le ciel », c’est un peu l’idée.

 

 

Article et photos : Sylvie Hamon et Stéphane Fougère
Entretien réalisé au Festival Kann Al Loar le 14 juillet 2017,
Photos au Festival Kann Al Loar à Landerneau
et à la Fête de la Bretagne à Paris le 20 mai 2017

 

Lire la chronique du CD de FLEUVES

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Site de FLEUVES : http://www.lusinerie.com/artistes/fleuves/

 

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